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la mauvaise concentration durant ses études | beconomiste

Surmonter le problème de la mauvaise concentration grâce au "Deep work"

Vous êtes un étudiant et vous n'arrivez pas à travailler chez vous. Vous allez tout le temps sur les réseaux sociaux ? Vous avez du mal à vous lancer ?
Voici quelques conseils pour surmonter le problème de la faible concentration durant la révision des examens.
مشكلة ضعف التركيز

Tout d'abord tu as besoin d’apprendre à travailler en mode “Deep work”. 
Le deep work consiste à organiser des séances de travail avec un maximum de concentration et en bloquant les distractions. Comment ça marche ?
Pour que ça réussisse tu dois le vouloir et le planifier. Décide dés maintenant du jour et de l’heure à laquelle tu comptes travailler et ensuite suit les étapes suivantes :
  1. Télécharge et installe le logiciel Cold Turkey sur Cold Turkey, il existe pour PC et MAC et va te permettre de bloquer l’accès à toutes les distractions (Facebook, Youtube,… ) pendant une durée de ton choix.
  2. Juste avant de commencer, identifie les différentes choses qui ont l’habitude de te distraire. Un exemple de base est le téléphone. A ce moment là, met le en mode silencieux et pose le en dehors de la pièce ou tu es en train de travailler.
  3. Si tu as besoin de grignoter pendant que tu travailles, met à portée de main ce qu’il te faut : thermos à café, croquettes, arachides… je te recommande quand-même de poser des amandes car elles donnent de l’énergie au cerveau et aident à la concentration.
  4. Avant de commencer à bosser, rappelle toi “Pourquoi ?”, pourquoi tu fais ça ? pourquoi est-ce important ? C’est bien de se rappeler de temps en temps que si j’ai un devoir à rendre, c’est parce que j’ai envie de réussir mes études et pas parce que j’ai peur du prof. Associe tes études à un objectif fort et motivant : avoir un bon job, être indépendant, gagner de l’argent pour voyager ! C’est important de se rappeler ça avant de plonger en deep work.
  5. Préviens ton entourage que tu ne souhaites pas être dérangé.
Si tu as assuré au moins ces premières étapes, tu as mis toutes les chances de ton côté pour pouvoir réussir ta session de deep work. Alors le deep work c’est quoi ?
  1. Travailler intensément pendant 25 minutes
  2. Faire des pauses de 5 minutes
  3. Faire ça quatre fois (2 heures) puis faire une plus longue pause (15 à 30 minutes)
Pendant les vingt cinq minutes de travail, tu appliques la règle “ça ou rien”. C’est à dire sois tu travailles sur ton devoir, sois tu ne fais rien d’autre. 
Oblige toi à rester face à ton PC et à ne pas aller ailleurs. A force d’ennui, ton cerveau va finir par se résigner à travailler.
Pour te motiver à commencer, il y’a aussi la possibilité de réduire la tâche que tu as à faire à son état le plus ridicule possible :
  • Tu as 100 pages à écrire ? Engage toi à en écrire une seule pour le moment,
  • Pour les premières 25 minutes, dis toi que tu dois juste commencer par rédiger un seul paragraphe en prenant tout le temps qu’il faut
Pendant les sessions de 25 minutes, garde à portée de main un papier libre qui va servir de “Frigo”, tu y noteras toutes les distractions :
  • Si tu te rappelles que t’as oublié de faire un truc, note le pour le faire plus tard pendant la pause de 5 minutes,
  • Si tu te surprend en train de réfléchir à une préoccupation, note là pour y penser plus tard.
Si tu observes ces règles, il va se passer un truc assez particulier, au bout de la 3ème ou 4ème phase de 25 minutes, tu vas commencer à “plonger”, tu vas te sentir de plus en plus impliqué, tu vas même avoir du mal à t’arrêter pour les pauses.
" Et pourtant il le faut, cette technique ne marche que si on respecte aussi bien les intervalles travaillées que les pauses "
Tu pourras même expérimenter le mode “flow”, c’est un état d’esprit second, comme une transe, ou on ne sent pas le temps passer et ou on a juste envie de travailler et de ne rien faire d’autre.
ça peut sembler inaccessible si tu n’y es pas habitué, mais crois moi, on est tous fait pareils.
J’ai presque abandonné ma carrière de scénariste tellement j’avais du mal à me mettre à écrire. 
Je laissais tout cumuler et je travaillais à la dernière minute ce qui était éprouvant et pourrissait ma relation avec mes collaborateurs. 
Depuis que j’ai découvert le deep work, je remonte la pente. J’ai programmé des temps régulier tout au long de la semaine ou j’active ce mode et je m’y met, c’est devenu automatique, limite addictif et ma carrière est en train d’être reboostée.
Ça s'était un extrait d'une réponse sur la question de la faible concentration des étudiants durant la lecture, ou pendant la révision. 

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